Le Palace et la Sonuma, en collaboration avec Monique Licht, vous invitent à un hommage au réalisateur Richard Olivier. À cette occasion, deux de ses films emblématiques « Marvin Gaye transit Ostend » et « Marchienne de vie » seront
projetés.  Les films seront présentés par Richard Olivier lui-même à travers des interviews inédites issues des archives de la Sonuma, permettant d’éclairer son travail et son regard de cinéaste.

Marvin Gaye transit Ostend, Richard Olivier
BE, 29', 1981, VO EN ST FR

Après la vision de ce film, Marvin Gaye a remercié le réalisateur en ces termes : « I thank you my artist friend for making me immortal ». Deux ans plus tard, en 1984, il mourait aux Etats-Unis en pleine gloire. Roi de la soul aux States, Marvin Gaye, « tombé » par hasard à Ostende y restera plus d’un an dans l’attente d’une solution à ses multiples problèmes familiaux et professionnels. Ostende, accident géographique dans la vie de la vedette. Loin des siens, du succès et des foules, il réapprend à n’être rien tout en sachant pertinemment ce qu’il est et restera : Marvin Gaye, « the best ». Marvin Gaye transit Ostende est un film réaliste de par son sujet et surréaliste de par son écriture. Ostende et son décor fantasmagorique se prêtent admirablement à créer un contraste saisissant entre elle et ce génial représentant de la musique Rythm and Blues. Hasard de la vie, saisi sur le vif dans ce document musical qu’aucune fiction, aussi géniale soit-elle, ne pourrait égaler dans son absurdité et sa vérité.


Marchienne de vie, Richard Olivier
BE, 58', 1994, VO FR

Marchienne de vie, bout du monde où la folie et l'absurdité se côtoient au quotidien dans un lieu appelé Marchienne-au-Pont. Jadis principal centre de la batellerie, on y fabriquait le meilleur acier du monde, les hommes y soufflaient le verre tandis que d'autres accourus des pays du soleil descendaient dans les mines. C'est là que s'inscrivait encore il n'y a pas longtemps l'Histoire de la Wallonie. Ce film-quête a été tourné dans un pays en mal de vivre qui pourrait bien être rebaptisé " le trou du cul du monde" et que l'affaire Marc Dutroux allait mettre sous les feux de l'actualité deux ans plus tard.