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ANNULÉ: Mois DU DOC au Palace

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Le Mois du Doc vise à promouvoir le cinéma documentaire belge francophone à travers la projection de films dans différents lieux bruxellois et wallons du secteur non-marchand.

Après Jean Libon et Yves Hinant, parrains de la 1ère édition, récompensés du Magritte et du César 2019 du meilleur documentaire, et Ève Duchemin, marraine de l'édition 2019, Jawad Rhalib est le parrain de cette édition 2020!

Programme Palace:

Séance et débat en présence de la réalisatrice, de la Fedito Bxl (Fédération bruxelloise des Institutions pour Toxicomanes) et de l’asbl Transit (Centre d’accueil et d’hébergement d’urgence).

Nathalie, bergère dans le Piémont Cévenol, apprend à tuer ses bêtes.Le film suit les gestes d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec  attention. Elle est prise sans relâche dans une interrogation à propos des manières de bien mourir pour ces êtres qui nous font vivre. Quel goût à la tendresse ?

Avant-première en présence des réalisateurs Hugo Brilmaker  &Thomas Licata.

La petite ville de Datong se transforme, suivant la voie de la grande histoire chinoise. Les jeunes y travaillent dur en visant le ciel, la tradition disparait face à l’urbanisme moderne et rien n’arrêtera la progression du pouvoir. Ainsi la chine deviendra « un grand pays socialiste, beau, moderne, prospère, puissant, démocratique, harmonieux et hautement civilisé ». 

Quand j'ai commencé à filmer ma famille, j'avais envie de conserver les images de mon propre monde, qui semblait me filer entre les doigts. Un petit monde juif en voie de disparition comme tous les petits mondes. Je voulais aussi faire le lien entre deux univers. Moi, actrice née à Bruxelles et ma famille de prolétaires juifs polonais émigrés. Dilemme d'émigré : à l'intérieur de la famille, on étouffe. A l'extérieur, c'est l'exil. J'ai filmé pendant sept ans ma famille de petits tailleurs juifs dont les enfants se sont tous mariés avec des noirs, des belges et des arabes. Et aujourd'hui je me rend compte du film que j'ai fait. La question brûlante est ressortie d'elle même : A quel point ma génération et moi-même avons nous été touchés dans notre intimité par le poids de l' "Histoire" ? Et les grandes valeurs d'ouverture, qui nous ont été transmises portaient en elles cette contradiction de mener à la rupture avec notre identité familiale. Mon film tourne autour de cette rupture, pleine d'accros, et de ces restes d'identité. Que restera-t-il de tout ça ? Faut-il que quelque chose reste de tout ça? Et "tout ça", c'est quoi? (Hélène Lapiower)

 

 

 

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